Elles se forment dans nos inconscients, jaillissent sans ménagement ou se tapissent dans les interstices.
Elles sont le noir et le blanc, le bien et le mal. Tantôt bien nettes et délimitées, souvent diffuses et floutées.
Elles enflent, poussées par le courant ou se contractent tétanisées par les pressions .
Contrastes éthériques, structures éphémères, elles nous embrument ou nous libèrent.
Elles font partie de nous, nous définissent et nous encombrent.
On aimerait les saisir ou les dompter
Et pourtant tout s’éclaircit quand elles se diluent jusqu’à s’estomper.
