En bas, le vert s’étale sans vouloir partager
Au-dessus, un peu de bleu suinte sur le gris désaturé
Les oreilles étirées au-delà du grincement des pins.
Rien ne revient. Ni traces ni indices, que l’absence qui dérange.
Déjà mille fois éconduit. À nouveau subir ton déni.
Un genou à terre, les yeux usés d’avoir trop cherché
Cette fois encore, ton royaume me sera interdit.
Prêt à abandonner, je sens devoir me retourner
Le passage d’une ombre peut encore se deviner
Plus haut, les yeux dans les yeux, quelques instants.
Une éternité
Tu m’accueilles dans ton monde fait de légèreté
Je ne peux qu’essayer de voler !