Dans une lente reptation, il se tord pour accéder aux derniers rayons.
Rien ne presse, inutile de s’exposer au-dessus de la mêlée.
Lui, il est là pour durer. Patiemment, il a forgé son assise.
Il s’est dédoublé, a tissé une toile de haubans enchevêtrés.
Une branche s’est repliée sur sa hanche.
Sa main en soutien le verrouille dans une posture tentaculaire.
A chaque retour un petit détail change.
Lui toujours un peu plus déployé et nous irrésistiblement plus voutés.